lundi 4 juillet 2011

De quoi je me mêle?

To write or not to write!
Toi qui débarques, ici tu te poses des questions sur la nature du taulier? Quel est cet Olibrius qui se cache derrière ce pseudo ridicule? Et tu as raison de te poser des questions! Qui est-il? D'où vient-il? (Ce formidable robot des temps nouveaux...) D'ailleurs, pourquoi tient-il un blog? Et finalement pourquoi pense-t-il que moi lecteur, je dois le lire et même m'abonner à son flux RSS? Tu le soupçonnes (tu me soupçonnes) de se croire au dessus de la mêlée, de penser que ce qu'il écrit doit être lu par tous, de se concevoir comme unique, intelligent et pire que tout, de se croire drôle (pitoyable oui, drôle non).

Oui effectivement, pourquoi se répandre ainsi et publier ma jactance sur un blog. Pourquoi penser que ce que j'ai à dire serait susceptible d'intéresser l'auditoire et même mériterait d'être sur la grande toile! Aurais-je l'outrecuidance d'envisager que ma pensée va éclairer et ouvrir l'esprit de mes contemporains?

Que Nenni! Je suis un gars normal qui veut tout simplement communiquer et qui espère ne pas trop dire de conneries,  ou alors si, mais des grosses, pour essayer de se poiler un peu (même si côté humour c'est plutôt le niveau cour d'école)! 

Don't speak
Longtemps, (attention sortez les violons, c'est le paragraphe Émotion) je me suis interdit de dire autre chose que des choses profondes. Ou alors, des choses banales, triviales, pour entretenir les relations de politesse (c'est dire combien ma conversation était passionnante puisque je ne suis pas Einstein)! Je m'interdisais d'exprimer une opinion sans qu'elle soit solidement argumentée (thèse-antithèse-synthèse-sœurMarieThérèse). Entre la dissertation philo et les "bonjours, il fait beau aujourd'hui", je chassais scrupuleusement tous les autres propos. Cet entre-deux, entre le banal et le sensé, était  pour moi une zone de non-droit, repaire des plus grands pirates de la communication: les propos non fondés! Cette zone me donnait des vapeurs, des sueurs nocturnes! Je faisais des "Vade Retro Satanas", tournais 36 000 fois ma langue dans ma bouche avant de parler (et m'arrêtais au bout de 10 tours avec une crampe de la langue). Bref, j'étais stupide, inadapté!

En effet, pourquoi faudrait-il ne s'exprimer que lorsque le propos est intelligent? Pourquoi attendre que ce que l'on a à dire soit suffisamment mûr et réfléchi pour pouvoir en parler? Je suis comme tout le monde, la plupart du temps je juge vite et mal, j'agis autant en fonction de mes émotions que de ma raison. Je ne suis pas parfait, quoi! Mais, j'ai le droit d'avoir une opinion, aussi conne soit-elle, et de l'exprimer, en restant d'en certaines limites cela va s'en dire (et  tu te demandes derechef de quelles limites je parle hein? On verra ça plus tard, petit malin!). On ne s'exprime jamais comme on voudrait le faire!  Et pourtant, je suis bien obligé de m'exprimer dans la vie de tous les jours! Alors haut les cœurs, lançons-nous, soyons nature!

Faut se lancer
Donc, Ami lecteur, si tu as eu le courage ou l'inconscience de me lire jusque-là (Bravo, au fait), saches que si tu trouves ma prose confuse, alambiquée, ne sachant pas où aller, c'est normal! J'essaye de lâcher les vannes de mon expression, de m'assumer en tant qu'être humain non parfait, fini, commun parmi les commun, avec l'humour et le idées que j'ai (c'est dire)! Un blog-thérapie en quelques sortes, mais qui ne se prend pas au sérieux! Oh là, ami lecteur ne t'enfuis pas au mot thérapie! Arrête de courir mon vieux! il ne s'agit pas ici de bâtir une succursale de Psychologie Magazine! Hé oh!? Y'a quelqu'un?